Indépendant, mais pas tout seul
En coopérateur convaincu, j’aime être libre et indépendant, mais pas tout seul. Voilà pourquoi, plutôt que de lancer ma propre société ou opter pour un statut de travailleur indépendant, auto-entrepreneur, EURL ou profession libérale, j’ai rejoint Coopaname, une coopérative d’activités et d’emploi (CAE).
Il existe 150 CAE qui accompagnent plus de 12 000 entrepreneurs en France. Ce sont juridiquement des Scop ou des Scic Leur projet : proposer un autre rapport au travail que le traditionnel lien de subordination entre employeur et employé. Les CAE permettent à des personnes de tester leur projet d’entreprise sans être obligés de créer et immatriculer leur propre société et en conservant la sécurité de leur statut salarié, stagiaire de formation ou demandeur d’emploi jusqu’à décider de se lancer réellement ou pas.
Coopérative d’activités et d’emploi
Si l’activité commence à marcher, l’entrepreneur n’a pas besoin de créer sa structure, il reste dans la coopérative et bénéficie de ses services (accompagnement, gestion, facturation, protection sociale). L’entrepreneur de CAE est son propre salarié en CDI. Il est légalement entrepreneur salarié de sa coopérative. Certains diront : « c’est du portage salarial ». Mais la CAE apporte plus que le portage salarial, en particulier l’accompagnement et l’entraide entre entrepreneurs, le sentiment non pas d’être client d’une société, mais membre à part entière d’une entreprise partagée dans laquelle on peut échanger, trouver des contacts, faire des projets ensemble, saisir des opportunités. C’est l’effet réseau, le lien humain, c’est la coopération !