Travailler plus

photo Elisa Ventur / Unsplash

Certains disent qu’il faut travailler moins. Moi, je pense qu’il faut travailler plus. Je ne parle pas pour les agriculteurs, indépendants, artisans, soignants, et la liste est longue de ceux qui travaillent dur y compris en incluant les chômeurs qui hélàs consacrent tout leur temps à chercher un job (on marche sur la tête). Je parle à l’échelle

collective en permettant à toutes et tous d’une part de travailler et d’autre part de travailler autrement : aujourd’hui, on en stress permanent pendant un temps concentré alors qu’on serait bien plus heureux en travaillant de façon plus extensive et plus longtemps. Quant à la productivité qui semble t-il, plafonne, si on suit le désormais célèbre Jancovici, il faut quand même qu’on se pose la question des machines, de celles qu’il faut absolument garder, de celles dont on pourrait se passer, voire qui sont néfastes et de celles qu’il faut développer.Les éoliennes suscitent les levées de boucliers et tous les arguments employés reposent avant tout sur le refus de la pollution visuelle pourtant bien moindre que celle des parkings, des voitures, des infrastructures routières, lignes à haute tension, etc. Résultat : la France est dernière de la classe en Europe aussi bien sur le terrestre que le marin. L’éolien n’est qu’un des aspects, mais il est incontournable et qui plus est, adaptable et adapté aussi à l’échelle individuelle. C’est sur ces chantiers là et tous les autres de la transition énergétique et écologique qu’on doit se retrousser les manches. Selon France Info, on a créé dans le monde 700 000 emplois en un an sur les énergies renouvelables. C’est dire tout le potentiel qu’on a encore !